Traitement Naturel Du Diabète:Espoir De Guérison

Le diabète une maladie très  grave qui peut porter atteinte à notre bien-être. En outre, comme toute maladie chronique, il rime avec discipline et contraintes. L’évolution des technologies a toutefois permis d’alléger les soins, selon le diabète dont on souffre.

La plus part des personnes diabétiques (93 %) souffrent d’un diabète de type 2 et 6 % d’un diabète de type 1. La dernière catégorie (1 %) concerne des diabètes gestationnels, rares ou secondaires à d’autres maladies.

DEFINITION DU DIABETE

Le diabète est une maladie métabolique qui se définit par un taux de glycémie (taux de sucre ou glucose dans le sang) anormalement élevé. Et cela, de manière chronique. « Pour parler de diabète, il faut avoir une glycémie à jeun égale ou supérieure à 1,26 g/l, au moins deux fois de suite à deux mois d’écart », précise le Dr Jean-François Thébaut.

LE ROLE DE L’INSULINE: Traitement Naturel Contre Diabète

Selon certains spécialiste l’insuline a une action de régulation de la glycémie. Elle est chargée de veiller au bon équilibre du taux de glucose dans le sang. De plus elle permet notamment aux cellules musculaires d’utiliser ce glucose qui est leur carburant. Si l’insuline vient à manquer ou dysfonctionner, le glucose a du mal à être utilisé par les cellules, avec pour conséquence de rester dans le sang et, donc, de faire monter le taux de glycémie ce qui entraine une détérioration des tout petits vaisseaux -microcirculation.

En cas d’excès de glucose, l’insuline intervient également pour stocker le surplus de sucre qui pourra être libéré, en cas de besoin, effort musculaire ou hypoglycémie, par exemple.

LES TYPES DE DIABETE:Traitement Naturel Contre Diabète

Le diabète de type 1

Les phénomènes immunitaires détruisent l’insuline produite par le pancréas. Cela se traduit par un déficit en insuline, dont l’absence empêche les cellules d’utiliser convenablement le sucre. Conséquence : dès que l’insuline devient insuffisante, le taux de glycémie se met à monter et c’est rapidement l’hyperglycémie.

La seule manière de corriger cette carence consiste à pratiquer des injections exogènes d’insuline. Le diabète de type 1 survient le plus souvent chez l’enfant, voire le nourrisson, l’adolescent et l’adulte jeune.

Le diabète de l’enfant est aisément décelable, du fait que l’enfant boit beaucoup (polydipsie) et urine énormément (polyurie) : on parle alors de polyuro-polydpsie (PUPD). A ces deux signes s’ajoute aussi l’amaigrissement.

Le diabète de type 2 :Traitement Naturel Contre Diabète

Il se caractérise par une mauvaise incorporation de l’insuline, normalement produite, par les cellules de l’organisme du fait d’une insulorésistance.

Le diabète gestationnel

Il concerne les femmes enceintes. Trois cas de figure peuvent se présenter : la grossesse révèle un diabète, accentue un état prédiabétique connu, avec le risque élevé que ce diabète, même s’il est corrigé après l’accouchement, réapparaisse ultérieurement, ou provoque un diabète temporaire chez des femmes qui ne le seront peut- être jamais.

« Le diabète gestationnel se manifeste au cours du 2e trimestre de la grossesse », précise le Dr Thébaut. Et d’ajouter que s’il n’y a pas vraiment de causes à cette hyperglycémie plus ou moins sévère, « les déterminants sociaux sont toutefois importants, dont la précarité, le tabagisme et le surpoids ». Ce diabète est un facteur de risque accru de césarienne, en raison du poids plus important du bébé (macrosomie/plus de 4 kg). En outre, le diabète, comme l’hypertension, peut entraîner des traumatismes ou des souffrances fœtales, qui peuvent obliger à déclencher l’accouchement plus tôt ou à recourir à une césarienne.

LES CAUSES DU DIABETE: Traitement Naturel Contre Diabète

Les causes sont différentes selon les types de diabète.

Diabète de type 1

Ce diabète, qui correspond à une diminution, puis à un arrêt de la production de l’insuline par le pancréas, est due à une réaction anormale du système immunitaire. « On parle de maladie auto-immune, liée à une prédisposition génétique. Des facteurs environnementaux, comme le stress ou l’exposition à des toxines, seraient responsables de son développement ». Le risque d’être atteint d’un diabète de type 1 est plus élevé lorsqu’un parent proche, père, mère, présente lui-même un diabète de type 1. « Il y a une prévalence familiale nette », confirme le vice-président de la FFD.

Diabète de type 2

Le risque de survenue de cette forme de diabète existe si la personne présente une prédisposition génétique. « Par exemple, les enfants de mères diabétiques ont plus de risque d’avoir du diabète ». Mais d’autres déterminants sont grandement suspectés d’être associés, tels le mode de vie : alimentation, sédentarité, tabac.

LES FACTEURS DU RISQUE

  • Le sexe, en tout cas dans le diabète de type 2 qui touche davantage les hommes que les femmes – inégalité qui pourrait se résorber en raison de la part plus importante de femmes qui fument et/ou sont inactives, entre autres ;
  • Le tabac ;
  • La sédentarité ;
  • Le surpoids et l’obésité abdominale (tour de taille) ;
  • Une alimentation trop riche en sucre, en graisse et plats ultra-transformés.

Le tabagisme, l’hypercholestérolémie et l’hypertension artérielle sont souvent associées au diabète de type 2. Et d’ajouter que les personnes atteintes de diabète sont également sensibles aux infections : « L’étude EPI-phare de pharmaco-épidémiologie montre une sur-prescription de traitements antidiabétiques dans la phase post-Covid. Reste à savoir si le virus en est vraiment la cause ou s’il ne s’agit pas plutôt de la conséquence du changement de nos habitudes de vie, notamment durant les confinements successifs ».

Les symptômes sont différents en fonction des diabète.

Diabète de type 1

Soif intense, envie d’uriner, fatigue, perte de poids sont parmi les symptômes les plus fréquents.

Diabète de type 2

Aucun symptôme spécifique n’est présent. Le diabète de type 2 évolue silencieusement et ce sont souvent les signes d’une complication qui alertent, comme une infection au niveau des pieds, un problème de vision ou le besoin d’uriner.

LE DIAGNOSTIC

En l’absence de signes, notamment pour le diabète de type 2, il faut penser à faire des bilans sanguins réguliers, si rien ne nécessite d’en faire plus souvent. Ne pas hésiter à le demander à son médecin traitant de faire doser sa glycémie. Le risque, c’est que le diagnostic soit posé à l’occasion de la survenue d’une complication, c’est-à-dire à un stade déjà avancée de la maladie.

Un taux de glycémie supérieur à 1,26 g/l, à jeun, à deux mois de distance, marque l’entrée dans le diabète.

LES TRAITEMENTS

La prise en charge doit toujours être médicale.

Diabète de type 1

Le traitement de référence pour le diabète reste l’insuline, administrée par injections quotidiennes ou plusieurs fois par jour, selon le taux de glycémie, l’activité physique et l’alimentation : c’est ce qu’on appelle l’insulinothérapie dynamique. Cela permet au patient d’ajuster les doses en fonction de ses besoins. La glycémie peut être surveillée de deux façons : avec un glucomètre (par une petite piqûre au bout du doigt) ou, plus récemment et efficacement, avec des capteurs de mesure en continu. L’insuline peut également être administrée par des pompes, notamment des pompes à boucle semi-fermée ou hybrides, qui combinent un capteur de glycémie, une pompe à insuline et un algorithme d’intelligence artificielle pour calculer les doses en fonction du taux de glycémie.

Diabète de type 2

La prise en charge passe d’abord par un traitement non médicamenteux. Activité physique adaptée et ajustements diététiques, puis par des médicaments, la metformine, très souvent au début, seule ou associée à d’autres molécules. En fonction du profil du patient et de l’évolution de la maladie, on s’oriente vers un traitement personnalisé. Objectif, stabiliser le diabète et prévenir les complications. Et si cela ne suffit pas, le traitement sera l’insuline.

Le patient doit s’astreindre à un dosage sanguin régulier de l’hémoglobine glyquée. Cet indice renseigne sur le taux moyen de glucose au cours des 2 à 3 précédents mois. En fonction du résultat, des mesures pourront être prises pour corriger une éventuelle hausse de ce marqueur. Un diabète bien équilibré correspond à un dosage de < 7 % à adapter en fonction de l’âge et des complications.

LES COMPLICATIONS

Les complications du diabète se divisent en deux catégories :

  • La microangiopathie diabétique, qui affecte principalement trois organes : la rétinopathie diabétique, première cause de cécité en France ; la néphropathie, première cause de dialyse rénale ; et la neuropathie périphérique, principale cause d’amputation.
  • La macroangiopathie diabétique, qui touche les gros vaisseaux et peut entraîner des infarctus, des artérites des membres inférieurs et des AVC. Environ deux tiers des patients diabétiques décéderont des suites d’un accident cardio-neurovasculaire.

Pour détecter ces complications, parfois silencieuses (comme l’insensibilité au niveau du pied) et limiter leur progression, il est essentiel que le patient diabétique réalise régulièrement des examens de dépistage et de prévention des complications (prévention tertiaire)

VIVRE AVEC LE DIABETE ET SES IMPLICATIONS

Entre les prises médicamenteuses quotidiennes contre le diabète, les différents examens de dépistage et tous les autres traitements à prendre, en prévention des maladies cardiaques ou de l’hypertension, etc., le diabète est une maladie à plein temps qui impacte durablement des changements de modes de vie. D’où l’intérêt de l’accompagnement et de l’éducation thérapeutique des patients, des échanges entre patients, via les cafés-rencontres et les réseaux sociaux, et des ateliers proposés par les associations de patients, à l’instar de la FFD avec le Slow Diabète, un programme d’accompagnement virtuel en vingt-et-un jours, avec deux contenus, selon le type de diabète dont on souffre.

Laisser un commentaire