Finir Avec L’utérus Polymyomateux

Causes hormonaux :Soigner Une Utérus Polymyomateux

• Déséquilibre hormonal 

  : La croissance des fibromes est étroitement liée à la présence d’œstrogènes et de progestérone, qui agissent comme des hormones de croissance. 
• Période d’activité génitale 

  : Les fibromes se développent généralement entre la puberté et la ménopause, car c’est la période où la production d’hormones sexuelles est la plus élevée. 
• Régression après la ménopause 

  Après la ménopause, la diminution des œstrogènes entraîne souvent une régression des fibromes. 

• Prédisposition génétique : Il existe une prédisposition génétique aux fibromes. Avoir des antécédents familiaux de fibromes augmente le risque.

Facteurs de risque

• Âge : L’âge est un facteur important, le risque augmentant entre la puberté et la ménopause. 
• Origine ethnique : Certaines origines ethniques, notamment la descendance africaine, sont associées à un risque accru. 
• Obésité : L’obésité peut également augmenter le risque de développer des fibromes. 
• Nulliparité : Ne jamais avoir eu de grossesse est un facteur de risque. 
• Premières règles précoces : Avoir ses premières règles à un jeune âge augmente le risque. 

Facteurs environnementaux

• Perturbateurs endocriniens 

  L’exposition à des substances chimiques et pesticides pourrait jouer un rôle. 
• Contraceptifs hormonaux 

   L’utilisation de contraceptifs hormonaux peut parfois accélérer la croissance des fibromes. 

  Le traitement de l’utérus myomateux dépend de la taille des fibromes, des symptômes et du désir de grossesse, mais inclut des options médicales (hormonothérapie, AINS, acide tranexamique), chirurgicales (myomectomie pour préserver l’utérus, hystérectomie), des procédures moins invasives (embolisation, radiofréquences, HIFU) et parfois des remèdes naturels qui agissent sur les symptômes. 

  Traitements Médicaux :Soigner Une Utérus Polymyomateux

  • • Médicaments hormonaux ou non hormonaux 

      : Pour réduire les saignements et soulager la douleur, des contraceptifs, des progestatifs, des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ou des antifibrinolytiques comme l’acide tranexamique peuvent être prescrits. 

  • Médicaments spécifiques 

     Des médicaments spécifiques peuvent être utilisés pour réduire le volume des fibromes avant une intervention chirurgicale, mais aucun traitement médical ne permet de les faire disparaître définitivement. 

  Traitements Chirugicaux et Procédures 

  • Myomectomie 

    Consiste à retirer les fibromes en conservant l’utérus. C’est le traitement de choix pour les femmes souhaitant avoir des enfants. 

  • Hystérectomie 

     Consiste à retirer l’utérus. 

  • Embolisation des fibromes 

     Une procédure où des microbilles sont injectées pour boucher les vaisseaux qui alimentent les fibromes, entraînant leur rétrécissement. 

  • Radiofréquences (UFE-HIFU) 

     Technique non invasive qui utilise les radiofréquences pour traiter les fibromes par voie vaginale. 

  • Thérapie par ultrasons focalisés (HIFU) 

    Utilise des ondes ultrasonores pour détruire les fibromes sans chirurgie ni anesthésie. 

  Approches Complémentaires

  • Traitement des symptômes 

    En cas de douleurs, des antalgiques et des anti-inflammatoires peuvent être utilisés. 

  • Plantes médicinales 

    Le gattilier, l’achillée, la vigne rouge, le romarin et la grande ortie peuvent aider à rééquilibrer la balance hormonale, réduire l’inflammation, l’insuffisance veineuse et favoriser l’élimination des hormones. 

  Considérations importantes :Soigner Une Utérus Polymyomateux

  • Désir de grossesse 

    : Le traitement choisi doit tenir compte du désir ou non d’avoir des enfants. 

  • Régression naturelle 

     Les fibromes peuvent régresser naturellement à la ménopause en raison de la diminution des hormones. 

  • Anémie

     Un supplémentation en fer peut être nécessaire en cas d’anémie due aux saignements.

    Un utérus Polymyomateux est un utérus contenant de multiples fibromes. Pendant la grossesse, la présence de ces fibromes peut entraîner des risques accrus de fausse couche, d’accouchement prématuré, de césarienne et de douleurs liées à la croissance du fibrome. La plupart des grossesses se déroulent bien, mais un suivi médical régulier est essentiel pour surveiller la taille et l’emplacement des fibromes et gérer les complications potentielles.

    Risques et complications possibles pendant la grossesse

    • Douleur

       Les fibromes peuvent augmenter de volume sous l’effet des hormones de grossesse, ce qui peut entraîner des douleurs abdominales dues à une nécrose du fibrome (nécrobiose aseptique).
    • Saignements

      Des saignements peuvent survenir, surtout si le placenta est proche d’un fibrome.
    • Fausse couche

      Le risque de fausse couche peut être plus élevé, notamment avec des fibromes sous-muqueux (dans la cavité utérine).
    • Accouchement prématuré

      Des fibromes multiples et de grande taille peuvent augmenter le risque de naissances avant terme.
    • Césarienne

       La présence de fibromes, en particulier de grande taille, peut nécessiter un accouchement par césarienne.
    • Autres risques

      Le risque de bébé de faible poids, de présentation anormale du bébé, de saignements après l’accouchement (hémorragie post-partum) et la complication de la nécrobiose (changement du tissu du fibrome) est aussi accru.

    Prise en charge pendant la grossesse

    • Surveillance

      La prise en charge est généralement « expectative », c’est-à-dire qu’elle consiste en un suivi échographique régulier pour observer l’évolution des fibromes.
    • Traitement de la douleur

      En cas de douleurs sévères, des antalgiques et du repos peuvent être prescrits.
    • Chirurgie

       Une intervention chirurgicale est rarement nécessaire pendant la grossesse et est réservée à des cas très spécifiques.
    • Préparation de l’accouchement

       Le médecin discutera avec vous des modalités d’accouchement et pourra recommander une césarienne en fonction de la taille et de la localisation des fibromes.

    Que faire ?

    • Parlez-en à votre médecin : Chaque cas est unique. Une évaluation détaillée par un professionnel de la santé est essentielle pour une prise en charge personnalisée.
    • Soyez attentive à votre corps : Signalez tout symptôme inhabituel, comme des douleurs ou des saignements.