878- VIH/SIDA : Tout Savoir sur le VIH. Comment Sortir du SIDA

VIH/SIDA : Tout Savoir sur le VIH. Comment Sortir du SIDA? Du VIH au Sida , découvrez le mode d’action du vih et la manière de soigner efficacement le sida
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Introduction

Bienvenue dans cette section du site. Elle a été élaborée à l’intention des personnes vivant avec le VIH.

En développant cette section, nous avions comme objectif premier de vous informer afin que vous puissiez discuter avec votre médecin, et ainsi jouer un rôle plus actif dans le suivi de votre infection, pour que vous ayez un peu plus de pouvoir sur ce qui vous arrive.

Vous n’êtes pas obligé de lire toute l’information. Vous n’êtes pas non plus obligé de lire tout d’un trait. Prenez votre temps, lisez les sections qui vous intéressent, lisez-les plus d’une fois au besoin.

Nous avons tenté de répondre aux questions qui nous sont le plus fréquemment posées par les personnes vivant avec le VIH. Cette information se veut générale et accessible à la majorité des gens. Il se peut que votre situation soit un peu différente de celle décrite. Au besoin, n’hésitez pas à en discuter avec votre médecin.

Quelle est la différence entre le VIH et le Sida?

Souvent écrits ou nommés ensemble, ces deux mots (VIH et SIDA) ne veulent pas dire la même chose.

VIH

VIH est l’acronyme du nom donné à un virus : le Virus de l’Immunodéficience Humaine.

Virus : c’est une sorte de microbe. Il existe d’autres sortes de microbes comme les bactéries, les parasites, les champignons, etc.

Immunodéficience : immuno fait référence au système immunitaire (le système de défense de votre corps) et déficience fait référence à un affaiblissement. C’est donc un affaiblissement du système immunitaire.

Humaine : le mot humain a été spécifié puisque certains virus sont actifs chez les animaux.

Le VIH est donc un virus qui affaiblit le système immunitaire chez l’être humain.

SIDA

SIDA est l’acronyme du nom donné au stade avancé de l’infection par le VIH : le Syndrome de l’Immunodéficience Acquise.

Syndrome : ce mot signifie un ensemble de symptômes.

Immuno : fait référence au système immunitaire.

Déficience : affaiblissement.

Acquise : par opposition à un problème de santé qui serait héréditaire.

Le SIDA, c’est donc lorsque le VIH a, avec le temps, affaibli le système immunitaire et qu’une personne commence à développer des signes de l’infection.

Une personne qui a le SIDA a donc nécessairement le VIH, puisque c’est le VIH qui cause le SIDA. Par contre, ce n’est pas parce que vous avez le VIH que vous avez nécessairement le SIDA (vous n’êtes peut-être pas parvenu au stade avancé de l’infection).

Finalement, vous pouvez, avec raison, dire que vous êtes une « personne séropositive » ou encore une « personne vivant avec le VIH ». Ces deux expressions sont employées par les personnes qui ont le VIH, peu importe le stade de leur infection.

Évaluer votre état de santé

LES 4 PHASES DE L’ÉVOLUTION DE L’INFECTION AU VIH

La personne qui vous a annoncé votre résultat vous a probablement suggéré de commencer un suivi médical. Ce dernier permettra, entre autres, de connaître le stade de votre infection et l’état de votre système immunitaire.

Afin d’évaluer votre état de santé, votre médecin utilisera divers moyens. En plus de vous faire passer un examen physique et de vous poser diverses questions, il vous prescrira des tests sanguins — voir les sections Qu’est-ce que le test des CD4? et Qu’est-ce que le test de la charge virale?. Au besoin, il est également possible qu’il vous demande de passer d’autres examens.

Votre état de santé physique général ainsi que les résultats des différents tests permettront d’évaluer à quelle phase de l’infection vous vous situez. Il existe 4 phases :

  • Primo-infection
  • Séropositif sans symptôme
  • Séropositif avec symptômes
  • SIDA
Phase 1 – Primo-infection

Cette phase se situe au tout début de l’infection, alors que le virus vient depuis peu de temps de pénétrer dans votre corps. Certaines personnes ont des symptômes durant cette phase alors que d’autres personnes n’en ont pas. Les symptômes qui caractérisent cette phase sont des symptômes généraux qui peuvent ressembler à une forte grippe et même parfois à une mononucléose. Finalement, certaines personnes développent également une éruption cutanée (boutons, plaques rouges). Les symptômes disparaissent habituellement d’eux-mêmes.

Attention, ce n’est pas parce que quelqu’un présente ces symptômes qu’il s’agit nécessairement du VIH. Ces symptômes sont trop généraux pour permettre de diagnostiquer le VIH, la seule façon sûre de le faire est un test sanguin.

La phase de primo-infection se termine généralement quelques semaines (jusqu’à quelques mois) après que le virus ait pénétré votre corps.

Phase 2 – Séropositif sans symptômes

Durant cette phase, le système immunitaire est encore en assez bon état et, pour cette raison, les personnes ne présentent pas de symptômes. Quoique différents facteurs peuvent influencer la durée de cette phase, celle-ci durera en moyenne de 5 à 7 ans (parfois plus, parfois moins).

Phase 3 – Séropositif avec symptômes

En raison de l’affaiblissement du système immunitaire, il devient plus difficile de lutter contre certaines infections courantes. Les personnes rendues à cette phase peuvent alors ressentir des symptômes tels que : fatigue, diarrhée constante, fièvre persistante, divers problèmes de peau, perte de poids, enflure des ganglions, etc. Ces symptômes sont dus à des infections qui sont difficiles à combattre pour les personnes dont le système immunitaire est faible

Phase 4 – SIDA

Comme vous l’avez peut-être lu précédemment — dans la section Quelle est  la différence entre le VIH et le sida?, le SIDA est l’étape la plus avancée de l’infection par le VIH. À ce moment, le système immunitaire est rendu très faible. Les personnes sont alors à risque de développer des infections qui peuvent être dangereuses et même parfois mortelles. Ces infections sont appelées « infections opportunistes ».

Est-ce que je vais nécessairement passer par toutes ces phases?

Avant que les traitements pour lutter contre le VIH n’existent, toutes les personnes vivant avec le VIH passaient de la phase 1 à la phase 4. Maintenant qu’il existe des traitements, l’évolution de l’infection ne se fait plus automatiquement dans cet ordre précis. Par exemple, une personne peut passer de la phase 1 à la phase 2, ensuite à la phase 3 et, grâce aux traitements, faire un retour à la phase 2. Une personne peut même retourner de la phase 4 (SIDA) jusqu’à la phase 2. Il est par contre impossible de retourner à la phase 1.

Peu importe la phase dans laquelle vous vous trouvez au moment du diagnostic, il existe des traitements qui permettent de ralentir l’évolution du VIH.

Qu’est ce que le test des CD4?

Pour comprendre plus aisément à quoi sert le test des CD4, il faut comprendre le rôle des CD4, donc :

UN PEU DE SCIENCE

Comme mentionné à la section Quelle est la différence entre le VIH et le sida?, le VIH est un virus. L’objectif d’un virus est de se reproduire (se multiplier); pour ce faire, il doit absolument utiliser une cellule du corps humain. Par exemple, le virus de la grippe s’associe à des cellules au niveau des poumons. Dans le cas du VIH, celui-ci utilise des cellules du système immunitaire appelées cellules CD4. Le rôle des cellules CD4 est de coordonner le système immunitaire. En utilisant ces cellules, le VIH diminue le nombre de CD4 et cause donc un affaiblissement du système immunitaire.

Il est possible de calculer le nombre de CD4 que vous avez par une prise de sang. Ce test s’appelle « décompte des CD4 » ou plus simplement « test des CD4 ». Une personne ayant un système immunitaire avec un nombre de CD4 de plus de 500 est considérée comme possédant un système immunitaire en bon état. Plus l’infection au VIH avance, plus le nombre de CD4 diminue (sauf si la personne prend des médicaments).

ZONE PLUS DANGEREUSE

Un nombre de 200 CD4 et moins est considéré comme étant un niveau plus à risque parce qu’à ce moment une personne a un système immunitaire moins apte à se défendre contre diverses infections et maladies.

Le « test des CD4 » est l’un des moyens d’évaluer l’état de votre système immunitaire. Votre médecin vous fera passer régulièrement ce test (environ aux 3 mois).

Il n’y a pas uniquement le nombre en chiffres (par exemple 250 CD4) comme manière de mesurer la quantité de CD4. Le médecin utilise également d’autres moyens comme le pourcentage (%) de CD4 ainsi que le « ratio ». Ces deux mesures permettent également d’évaluer l’état de votre système immunitaire. Vous pouvez demander à votre médecin qu’il vous donne les résultats de votre pourcentage de CD4 ainsi que votre ratio et qu’il vous explique plus en détails la signification de ces résultats.

Finalement, il est important de savoir que le nombre de CD4 varie d’une journée à l’autre, et varie aussi à l’intérieur d’une même journée. Il est donc beaucoup plus utile, pour évaluer l’état du système immunitaire, de considérer plusieurs résultats de tests plutôt qu’un seul ou deux résultats. Il faut évaluer la tendance : est-ce que les CD4 se maintiennent? Est-ce qu’ils sont en hausse ou plutôt à la baisse? De plus, tel qu’expliqué précédemment, il ne faut pas se fier à un seul type de test. Il arrive parfois que le nombre de CD4 diminue, mais que d’autres résultats, comme le pourcentage ou le ratio, indiquent une stabilité du système immunitaire. C’est donc l’association de plusieurs résultats qui permet la meilleure évaluation.

Qu’est-ce que le test de la charge virale?

Non seulement il est utile de connaître l’état de votre système immunitaire par le test de CD4 — voir section Qu’est ce que le test des CD4? mais il est également utile d’évaluer la quantité de VIH que vous avez dans votre corps.

Rappelez-vous que la seule activité du virus consiste à faire des copies de lui-même. Le test de la charge virale permet, par une prise de sang, d’évaluer la quantité de virus par millilitre de sang. Ces résultats indiquent donc si le virus est très actif dans sa reproduction (charge virale élevée) ou bien s’il est moins actif (charge virale plus basse).

Les résultats de la charge virale permettent, entre autres, d’évaluer la vitesse de progression de l’infection. En résumé, plus une charge virale est haute, plus la progression devrait être rapide et plus la charge virale est basse, plus la progression devrait être lente. De plus, le test de la charge virale permet également de mesurer l’efficacité des traitements — voir section Comment savoir si le traitement fonctionne?

Les résultats de la charge virale peuvent varier énormément d’une personne à l’autre, et même d’un moment à l’autre chez une même personne. Les résultats peuvent être très variables, allant de 50 à plus de 1 million de copies du virus par millilitre de sang. Plus une charge virale est élevée, plus il y a des virus actifs qui se reproduisent et plus il y a de risques que rapidement votre système immunitaire s’affaiblisse.

ZONE PLUS DANGEREUSE

Lorsque qu’une personne a une charge virale de plus de 100 000 copies par millilitre de sang, le virus est considéré très actif, c’est-à-dire qu’il se multiplie plus vite et qu’il risque ainsi de détruire plus rapidement le système immunitaire.

CHARGE VIRALE INDÉTECTABLE

Une charge virale indétectable signifie que vous avez une très faible quantité de virus dans votre sang. Donc, lorsque votre résultat est indétectable cela signifie qu’il y a tellement peu de virus dans votre sang que les instruments de laboratoire sont incapables de les détecter.

Par contre, lorsque votre charge virale est indétectable, cela ne veut pas dire que vous n’avez plus le VIH. Malheureusement, il est actuellement impossible de se débarrasser complètement du virus — voir section Pourquoi les traitements n’arrivent pas à éliminer complètement le VIH du corps? Vous en êtes malheureusement toujours porteur. Cependant, une charge virale indétectable signifie que vous ne pouvez pas transmettre le VIH. C’est le principe correspondant au consensus scientifique qu’on nomme « I = I », ou « indétectable = intransmissible », que vous avez peut-être déjà vu en forme anglaise, « U = U ».

Finalement, en ce qui a trait aux tests de charge virale et de CD4, il est toujours préférable d’évaluer la tendance plutôt que de juger à partir d’un seul ou de deux résultats. De plus, les résultats peuvent varier si vous avez eu une infection, une maladie ou un vaccin au moment de passer le test. Il peut également se produire une erreur au laboratoire (les tests sont très sensibles). Votre médecin vous fera généralement passer un autre test si les résultats sont très différents de vos résultats habituels. Il ne faut donc pas trop s’inquiéter pour un seul résultat.

À quel moment commencer un traitement contre le VIH?

De plus en plus, de nombreux experts (pas tout les experts) pensent que presque toutes les personnes porteuses du VIH devraient prendre des médicaments (trithérapie), peu importe l’état de leur système immunitaire, c’est-à-dire leur nombre de CD4.

POURQUOI CETTE NOUVELLE TENDANCE?

  • Parce que les médicaments sont plus faciles à prendre et provoquent beaucoup moins d’effets secondaires, à court treme et à long terme, que les anciens traitements;
  • Les experts pensent que le VIH cause toujours des dommages et qu’il est préférable de débuter dès que possible plutôt que d’attendre que le système immunitaire se détériore;
  • Le traitement, bien pris avec un bon suivi médical (charge virale indétectable sans autre itss), réduit de manière considérable les risques de transmission sexuelle.

De cette façon, de nombreux experts pensent que de dépister et traiter les personnes atteintes du VIH permettraient, à moyen et long terme, d’éradiquer le VIH/sida de la planète. Ce qui serait une victoire merveilleuse.

Parlez-en avec votre médecin!

LE MOMENT IDÉAL POUR DÉBUTER UN TRAITEMENT PEUT VARIER D’UNE PERSONNE À L’AUTRE.

Afin d’évaluer si le moment est arrivé pour vous de commencer le traitement, votre médecin prendra en considération les principaux facteurs suivants :

  • La phase de votre infection;
  • L’état de votre système immunitaire;
  • Votre charge virale;
  • La personne qui doit prendre les traitements (c’est-à-dire vous-même).

LA PHASE DE VOTRE INFECTION

Si votre infection est à un stade avancé (stades 3 et 4), et que vous avez des symptômes, le médecin recommandera habituellement de commencer un traitement.

L’ÉTAT DE VOTRE SYSTÈME IMMUNITAIRE

Lorsque vous avez moins de 200 CD4, vous êtes plus à risque d’attraper une infection qui pourrait être dangereuse pour vous. Si vous avez moins de 200 CD4, votre médecin vous recommandera habituellement de commencer un traitement.

Par ailleurs, lorsque vous avez plus de 500 CD4, votre système immunitaire est considéré en assez bon état pour lutter contre les infections. Dans ce cas-ci, votre médecin vous recommandera habituellement d’attendre avant de commencer un traitement.

C’est donc, habituellement, lorsque vos CD4 sont entre 350 et 500 que votre médecin, en accord avec vous, recommandera de débuter un traitement.

Certains experts recommandent même de débuter le traitement lorsque vos CD4 sont supérieurs à 500.

LA PERSONNE QUI DOIT PRENDRE LES TRAITEMENTS (VOUS-MÊME)

Commencer à prendre des médicaments est une étape importante qui peut vous demander une adaptation psychologique. Les sentiments et perceptions que vous avez par rapport aux médicaments sont importants et pourraient influencer le succès de votre traitement. Étant donné le rôle important que vous avez à jouer dans la prise de vos médicaments, votre médecin évaluera avec vous votre intérêt à commencer un traitement, et si vous vous sentez prêt à prendre régulièrement des médicaments. Sentez-vous à l’aise de discuter de cette question avec votre médecin.

Par ailleurs, d’autres facteurs influencent le choix du meilleur moment pour débuter le traitement et ce, même si vous vous trouvez dans une des situations décrites plus haut. Par exemple, si vous avez une infection qui doit être traitée, si vous avez d’autres problèmes de santé, ou encore si vous êtes enceinte, ces facteurs, et d’autres, seront pris en considération par votre médecin pour identifier le meilleur moment pour commencer votre traitement.

Finalement, certaines personnes disent parfois qu’elles préfèrent attendre d’être « malades » avant de commencer les traitements, ce qui peut être très risqué. Rappelez-vous que lorsqu’une personne commence à avoir des symptômes du SIDA, c’est parce que son système immunitaire est rendu très faible. Une infection, à ce moment, peut être difficile à traiter, nécessiter une hospitalisation, laisser des séquelles ou même causer la mort. Idéalement, le traitement du VIH est débuté afin de prévenir la progression vers la phase SIDA.

Comment fonctionnent les traitements?

Les médicaments pour lutter contre le VIH sont appelés des antirétroviraux (l’abréviation est ARV).

Les antirétroviraux agissent un peu comme des antibiotiques, à la différence que les antibiotiques s’attaquent aux bactéries alors que les antirétroviraux s’attaquent aux virus (plus spécifiquement aux rétrovirus, la famille de virus dont fait partie le VIH). De plus, lorsque l’on dit que les médicaments s’attaquent aux virus, il serait plus juste de dire que les médicaments empêchent les virus de se reproduire, de se multiplier.

UN PEU DE SCIENCE

Le virus du VIH a une espérance de vie de quelques heures dans le corps humain et tout ce que le virus veut faire pendant sa vie c’est se reproduire (faire des copies de lui-même). Le rôle des médicaments est d’empêcher les virus de se multiplier. Les virus meurent donc sans avoir fait d’autres copies d’eux-mêmes. Ainsi, la quantité de virus (la charge virale) va diminuer. La logique est assez simple : on empêche les virus de se multiplier, les virus meurent, il y a donc moins de virus dans le sang et l’affaiblissement du système immunitaire est ralenti.

LES OBJECTIFS DU TRAITEMENT SONT :

De faire diminuer votre charge virale : en ayant une charge virale basse, cela signifie qu’il y a moins de virus en activité dans votre corps et donc moins de virus qui s’attaquent à vos CD4. Idéalement, votre charge virale devrait diminuer au niveau de l’indétectabilité — voir section Qu’est-ce que le test de charge virale?

D’arrêter la perte des CD4 : puisque la majorité des infections reliées au SIDA surviennent lorsqu’une personne a moins de 200 CD4, il faut tenter de prévenir que votre système immunitaire s’affaiblisse trop, et donc prévenir la phase SIDA.

Idéalement, augmenter votre nombre de CD4 : surtout si vous avez commencé votre traitement lorsque vos CD4 étaient peu élevés, les traitements peuvent souvent permettre d’augmenter le nombre de CD4.

Les tests de charge virale et de CD4 seront donc très utiles afin d’évaluer l’efficacité des médicaments.

Malheureusement, il n’existe aucun traitement qui permet de guérir du VIH — voir section Pourquoi  les traitements n’arrivent pas à éliminer complètement le VIH du corps? Par contre, une combinaison de médicaments permet de prolonger de façon très importante l’espérance de vie des personnes vivant avec le VIH.

Pourquoi faut-il prendre plusieurs médicaments en même temps?

C’est en 1996 qu’a commencé l’utilisation de la trithérapie, c’est-à-dire l’utilisation d’une combinaison de 3 médicaments en même temps.

Précédemment, lorsque seulement un ou deux médicaments étaient utilisés, le virus réussissait rapidement à devenir résistant — voir section Qu’est-ce que la résistance aux médicaments?

Actuellement, la norme est l’utilisation d’une combinaison d’au moins 3 médicaments. De cette façon, il y a moins de risque que le virus ne devienne résistant et le traitement est alors efficace plus longtemps.