Comment Traiter Un Goitre?

Soigner Goitre Naturellement
Soigner Goitre Naturellement

Comment Traiter Un Goitre? Lorsque vous souffrez de goitre voici ce qu’il faut faire pour le traiter sans intervention chirurgicale

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Définition

Le goitre se traduit par l’augmentation diffuse de volume du corps thyroïde. Le goitre se manifeste par un gonflement de la région antérieure du cou. Cette affection est très fréquente : 800 millions de personnes en sont atteintes dans le monde. Le goitre peut être homogène ou hétérogène comprenant un ou plusieurs noyaux.

Quels sont les différents types de goitres ?

Les goitres tumoraux

Les tumeurs de la thyroïde prennent plusieurs aspects. 80% des patients sont des femmes qui consultent pour l’augmentation de volume de la thyroïde. A la palpation, le médecin perçoit un nodule thyroïdien unique ou plusieurs. On parle de goitre multinodulaire toxique. Ni le volume, ni la consistance, ni la sensibilité ne permettent de poser un diagnostic sur la nature du goitre.

Le médecin recherche des signes de compression locale :

  • Dysphonie : modification de la voix ;
  • Dysphagie : gêne ou douleurs en avalant ;
  • Dyspnée : difficultés respiratoires ;
  • Douleur.

Il recherche également l’existence de ganglions lymphatiques du cou hypertrophiés.

Les examens complémentaires s’imposent :

  • La radiographie du cou recherche des calcifications ou une extension du goitre vers le thorax ;
  • L’échographie permet le diagnostic de kyste thyroïdien ;
  • La scintigraphie est réalisée lorsque la TSH est basse. Elle localise la ou les lésions dans la thyroïde et précise s’il s’agit de lésions hyperfixantes (nodules chauds) ou de plages hypofixantes (nodules froids).

Le cancer de la thyroïde est relativement rare. Il touche davantage les femmes que les hommes et est de très bon pronostic.

Les goitres inflammatoires

Ce sont des goitres douloureux spontanément et à la palpation. Ils sont en général synonymes de thyroïdite.

Les goitres vasculaires : la maladie de Basedow

Un goitre vasculaire est reconnu par l’examen clinique. Il existe un souffle à l’auscultation et un « thrill » (impression de frémissement) à la palpation. En pratique, ces goitres avec hyperthyroïdie sont souvent la traduction d’une maladie de Basedow.

Les goitres avec hypothyroïdie

Lorsque la glande thyroïde ne sécrète plus d’hormones ou pas assez, l’hypophyse répond par une augmentation de sécrétion de TSH. Cette hormone hypophysaire hyperstimule la glande qui grossit mais qui ne réussit pas pour autant à augmenter sa synthèse d’hormones thyroïdiennes.

Ce défaut de production hormonale peut être dû :

  • A un blocage enzymatique acquis ou congénital (troubles de l’hormonogénèse) ;
  • A une séquelle de thyroïdite ;
  • A des goitres simples.

Hypertrophie de la glande thyroïdienne

Théoriquement, l’hypertrophie de la glande thyroïdienne suppose une hyperstimulation hypophysaire, cependant bien souvent le taux de TSH plasmatique est normal. Ces goitres dits simples sont dus à un très léger déficit de la sécrétion thyroïdienne qui entraîne par voie de conséquence une hypersécrétion de TSH hypophysaire et donc l’hyperplasie en retour de la thyroïde. Le défaut hormonal et l’hypersécrétion de TSH sont très difficiles à mettre en évidence.

Pourtant, le traitement de ces goitres repose sur l’administration d’hormones thyroïdiennes. Lorsque le goitre simple est de volume gênant, le traitement médical est proposé. Ce n’est jamais l’iode qui est prescrit. Ce sont toujours des extraits thyroïdiens ou de la thyroxine. Le traitement est maintenu à vie. Il est d’autant plus efficace qu’il est commencé tôt. Son efficacité se juge sur la diminution de volume du goitre. En dehors du goitre nodulaire dont un nodule peut être cancéreux, le goitre simple est une affection bénigne.

Quelles sont les causes d’un goitre ?

Un goitre peut être dû à :

  • Une carence en iode, oligo-élément essentiel à la synthèse des hormones thyroïdiennes ;
  • La prise de certains médicaments ;
  • Un dérèglement hormonal : pendant la grossesse ou à la ménopause, la taille de la glande thyroïdoienne peut augmenter et favoriser la survenue d’un goitre ;
  • La consommation de tabac ;
  • Un nodule.

Symptômes : comment reconnaître un goitre ?

Le goitre se traduit essentiellement par un gonflement à la base du cou, lié à l’augmentation de la taille de la thyroïde. Lorsqu’il prend du volume, le goitre peut provoquer une toux, une voix rauque, une gêne respiratoire et des difficultés à avaler (dysphagie) voire une impression d’étouffer, compte tenu de la compression qu’il entraîne sur les autres organes. À la palpation, la thyroïde peut se révéler douloureuse.

Diagnostic des goitres

Le diagnostic général repose sur :

  • L’observation et la palpation du cou ;
  • Des examens complémentaires afin de confirmer le diagnostic et de trouver la cause du goitre ;
  • Une scintigraphie ;
  • Une échographie thyroïdienne ;
  • Un dosage sanguin des hormones thyroïdienne
  • Un dosage sanguin d’anticorps en cas de suspicion de maladie auto-immune ;
  • Un dosage des anti-TPO, marqueurs de l’auto-immunité thyroïdienne.

Le médecin ajustera son diagnostic en fonction de la cause des goitres.

Quels sont les risques de complications ?

En l’absence de prise en charge, un goitre peut prendre du volume et venir comprimer les organes voisins, provoquant notamment des troubles de la respiration, une asphyxie, une modification de la voix avec paralysie des cordes vocales ainsi que des troubles de la déglutition. On parle de goitre plongeant lorsque celui-ci descend légèrement dans le thorax et qu’il est associé à une élévation des hormones thyroïdiennes.

Quand et qui consulter ?

Dès que vous constatez une augmentation de volume de votre cou, consultez votre médecin traitant. Celui-ci pourra vous orienter vers un endocrinologue si nécessaire.

Traitement : comment faire diminuer la taille d’un goitre ?

Plusieurs possibilités s’offrent au médecin et à son patient :

  • L’abstention sous surveillance est de mise pour les petits goitres isolés.
  • Le traitement hormonal freinateur par hormones thyroïdiennes (thyroxine) peut faire diminuer le goitre s’il n’est pas fibreux. Il est indiqué dans les troubles de l’hormonogénèse.
  • La chirurgie est nécessaire si le goitre est volumineux, compressif ou gênant et ne réagissant pas au traitement médical. Ce traitement chirurgical consiste à procéder à l’ablation totale ou partielle de la glande thyroïde. Cette intervention se déroule sous anesthésie générale.
  • Dans certains cas, un traitement à base d’iode radioactif peut être proposé.

Les antithyroïdiens de synthèse n’ont aucune indication et sont dangereux dans ce cas.

La correction de la carence iodée fait l’objet de vastes mesures de prophylaxie. En France, c’est le sel iodé ; aux Usa, le sel et le pain sont iodés.

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