887-Échinococcose : Symptômes et Traitement Naturel Échinococcose
Échinococcose Traitement Naturel : Plantes Contre Échinococcose. Découvrez la maladie et quelques recettes pour soigner naturellement le mal
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Remède pour Échinococcose Traitement Naturel
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Qu’est-ce qu’une échinococcose alvéolaire ?
L’échinococcose alvéolaire humaine (EAH) est une maladie parasitaire rare due au développement dans le foie de la larve d’un petit ténia( Echinococcus multilocularis, ver plat qui se développe dans l’intestin). Ce ver . parasite l’intestin grêle de certains carnivores sauvages, en particulier les renards roux, ou de certains carnivores domestiques, tels les chiens et plus rarement les chats. Ainsi, cette maladie est transmise à l’homme si celui-ci ingère des œufs de ce ver, dispersés par les matières fécales de ces animaux.
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Quel est le réservoir de l’échinococcose ?
Le parasite echinococcus multilocularis vit souvent dans l’intestin grêle de certains animaux comme les renards , les chiens, les chats pendant 3-4 mois et durant cette période, ces animaux produisent des milliers d’œufs. Ces derniers peuvent survivre et rester infectants longtemps dans un milieu extérieur humide et froid. En effet ils survivent à des températures atteignant -18°C.
Comment contracte-t-on l’échinococcose ?
Tout comme le ténia, l’homme se contamine par ingestion d’œufs de parasites lors de contacts directs avec des animaux infectés ou lors de contacts indirects, c’est-à-dire via les excréments de ces animaux, souillants les végétaux.
La contamination se traduit par la présence d’une lésion alvéolée principalement au niveau du foie. Ensuite, la lésion peut progressivement envahir tout le foie et même produire des métastases au niveau des poumons ou du cerveau.
Situation Géographique l’échinococcose alvéolaire ?
L’échinococcose alvéolaire se retrouve dans les zones où le pourcentage de renards porteurs du parasite est élevé. En Europe, des renards infectés sont observés en zone rurale et urbaine, entre autres dans l’Est de la France, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Suisse, en Autriche. Cette maladie est rare en Afrique
Quels sont les symptômes de l’échinococcose ?
Les signes cliniques sont
- une perte de poids,
- des douleurs abdominales,
- un malaise général
- des signes d’insuffisance hépatique
- altération de l’état général
- jaunisse
- augmentation du volume du foie.
Diagnostic de l’échinococcose ?
Le médecin recherche dans le sang, des anticorps spécifiques dirigés contre le parasite et en cas de résultat positif, on le confirme par imagerie médicale.
Une activité exercée dans une région à risque devrait susciter la recherche systématique et régulière d’anticorps, l’apparition des symptômes étant tardive.
Quel est l’attitude thérapeutique face à l’échinococcose ?
L’attitude thérapeutique est la suivante : chirurgie radicale de la lésion et/ou traitement médicamenteux.
Actuellement, il n’existe pas de vaccination contre ce parasite.
Qui peut contracter une échinococcose ?
La catégorie professionnelle la plus touchée est celle des
- agriculteurs,
- gardes-chasse
- chasseurs
- personnes ayant des activités ou des loisirs en forêt, ou résidant à proximité de forêts
Quel est le principal facteur de risque de l’échinococcose ?
Le principal facteur de risque de l’échinococcose est l’ingestion d’œufs du parasite suite à un contact ::
- direct avec un animal infecté; en effet, les œufs restent collés au pelage de l’animal, au niveau de son postérieur principalement
- indirect : les œufs présents dans les matières fécales peuvent être dispersés et souiller les végétaux et les fruits sauvages ramassés au sol ou à faible hauteur (fraises des bois, myrtilles, framboises, baies, mûres).
Prévention Contre l’Échinococcose
Pour prévenir cette maladie , il faut :
- porter des gants à usage unique et un masque pour manipuler les renards et autres animaux infectés, vivants ou morts, ainsi que leurs excréments;
- éviter de consommer des légumes crus provenant de jardins accessibles à des renards ou des fruits sauvages crus provenant d’un endroit potentiellement souillés par des renards infectés : le lavage ne suffit pas : il faut absolument les cuire avant de les manger (conditions de cuisson : 10’ à 60°C, 5’ à 70°C ou 1’ à 100°C; la congélation domestique (-18°C) est sans effet).
- se laver les mains à l’eau chaude et au savon après tout travail impliquant un contact avec de la terre potentiellement contaminée (travaux agricoles, de jardinage, …) ou après avoir brossé ou caressé un chien ou un chat ayant séjourné dans une région à risque;
- vermifuger toutes les 4 semaines avec un médicament actif sur ce parasite, tel le praziquantel, les chiens et les chats vivant dans une région potentiellement à risque.
Solution Naturelle Contre l’Echinococcose
- vinaigre de cidre artisanale: le vinaigre est bactéricide, car il fait baisser le pH. Mais je n’ai trouvé aucune étude affirmant que cela pourrait avoir une influence sur les œufs de E. multilocularis. Je n’ai pas trouvé non plus à quel pH (quelle acidité) ils seraient détruits. Laver votre cueillette au vinaigre va peut-être enlever quelques bactéries, mais il n’est pas du tout sûr que cela ait une influence sur le risque d’échinococcose. En plus, il faudrait savoir quelle dilution utiliser et durant combien de temps!
- bicarbonate de soude: là aussi, je n’ai trouvé aucune information sérieuse.
- action du Soleil. Une lectrice du blog m’a dit avoir lu que cueillir des plantes en plein Soleil est sans danger. Bien que les UV soient bactéricide, je n’ai lu aucune mention d’une telle efficacité sur le risque d’échinococcose. Et je ne pense pas que l’on puisse vraiment l’étudier, car beaucoup de facteur entrent en jeu (quantité d’uv, temps dans votre main avant de mettre dans le sac etc…).
- lacto-fermentation: Comme pour le vinaigre, la question est à quel pH les œufs sont-il détruit, et je n’ai pas trouvé… Donc la lactofermentation tue des bactéries par son acidité, ce qui en fait une méthode de conservation très sûre, mais je ne sais pas si elle tue les œufs des parasites (qui ne sont pas des bactéries).
Comment Prévenir l’échinococcose?
Lorsque je débutais dans mes premières récoltes, les personnes avec qui je prenais des cours n’étaient pas du tout inquiètes de ces risques (on faisait des salades sans les laver par exemple). Donc j’ai moi-même négligé de m’y intéresser durant longtemps, jusqu’à la rédaction de mon premier livre. À ce moment, je me suis dit qu’il fallait que je fasse mes propres recherches. Aujourd’hui, mon point de vue a quelque peu évolué.
Voyons à présent les points que je trouve les plus importants pour prévenir les risques.
Apprendre à reconnaître les traces de renard
L’échinococcose est un sujet sérieux et inquiétant de premier abord. Mais pourquoi ne pas tourner la chose différemment? Saisissez cette occasion pour vous intéresser au renard. C’est un animal fascinant!
Si vous récoltez des plantes sauvages régulièrement en milieux forestiers, ouvrez les yeux et les narines. Il arrive parfois que l’on sente une odeur désagréable d’excrément. Vous arriverez facilement à repérer les crottes. Le renard les pose pour marquer son territoire, généralement sur un monticule de terre, une souche, en haut d’un talus. Peut-être y a-t-il comme un sentier à proximité (de l’herbe couchée qui s’enfonce dans la forêt). Il a ses habitudes et il est donc fort à parier qu’il défèque ici régulièrement. Vous savez maintenant qu’il faut éviter l’endroit
Récoltez en hauteur si possible
Une des manières les plus simples d’éviter les risques est de récolter en hauteur. Il n’existe aucun risque à ramasser des fruits sauvages à plus de 50cm du sol. De la même manière, une fleur dont le bouton s’épanouit en dehors du sol présentera un risque limité, contrairement à des feuilles en rosette couchées sur la terre.
Le risque est donc plus prononcé pour les plantes au contact du sol comme le pissenlit ou ail des ours.
Sortez des chemins et des zones urbaines
Il est impératif de récolter vos plantes sauvages loin de chemins, car c’est là que la fréquentation des chiens est la plus grande, mais également celle des renards durant la nuit. En ville, il faudra être plus vigilant encore et préférer les plantes hautes et les arbres fruitiers.
Cuire les aliments
S’il y a un point sur lequel tout le monde est d’accord, c’est que la seule manière d’être sûr à 100% que le risque est nul est la cuisson de sa récolte. Il n’y a donc aucun souci à se faire de bons gratins, tartes, quiches et autres mets mijotés.
Le risque est présent uniquement lors de la consommation de plantes sauvages crues.
3 lavages à l’eau pour un pesto!
Tous les organismes et études que j’ai lus conseillent de bien laver sa récolte. C’est logique, les œufs se trouvent dans le sol, puis sur une plante à son contact. Même si ce n’est pas une garantie comme la cuisson, un bon lavage doit pouvoir enlever une grande partie des œufs. Donc dès que l’on fait une salade, un pesto ou toute autre préparation crue, il convient de laver sa récolte généreusement!
Je préconise aujourd’hui trois lavages successifs à l’eau.
De la même manière qu’on doit laver un légume un peu terreux plusieurs fois, faites-le pour toutes vos récoltes, même si vous ne voyez pas de terre, les œufs sont invisibles à l’œil nu.
Vous êtes à risque? Cuisez!
Nous avons vu plus haut que de nombreuses personnes ingèrent des œufs sans le savoir et ne développe pas la maladie car leur système immunitaire et suffisamment fort. Le risque de contracter la maladie semble donc plus important pour les personnes immunosupprimées – donc avec un système immunitaire affaibli.
Si vous êtes immunosupprimé ou convalescent, cuisez toutes vos récoltes.
Les vermifuges naturels
Il existe différents vermifuges naturels que vous pouvez utilisez en prévention. La médecine allopathique n’en parle pas du tout. Il faudra se tourner du côté de la naturopathie, plus axée sur la prévention. Le savoir populaire traditionnel est également dépositaire de certaines pratiques. Les deux que je connaissent sont les graines de courges (moulues dans du miel par ex) et le brou de noix (sous forme de teinture).
Une forme de prévention serait d’en faire une cure annuelle de 20 jours. Nous sommes en train de tester la teinture de brou de noix avec Marie et je pourrais certainement vous en parler de manière plus approfondie prochainement!
Prévention pour les enfants
Certains d’entre-vous m’ont fait part de leur anxiété pour leur enfants. Ce qui est préconisé pour les enfants jouant dans la nature est de leur enseigner à ne pas manger de la terre et des plantes crues poussant au sol. Veillez à qu’ils se lavent les mains en rentrant de l’extérieur.
En résumé
L’échinococcose fait un peu peur, mais cela ne doit pas vous décourager pour autant de récolter des plantes sauvages! Dans le doute, cuisez vos récoltes. Sinon, lavez-les consciencieusement. Les plantes sauvages sont pleines de nutriments qui renforceront votre santé et votre système immunitaire. Et comme on l’a vu, il y a un lien entre cette maladie et l’immunité.
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